Om Gam Ganapatayé Namaha.

Je pleure depuis tout petit, je pleure de la souffrance de mes Sœurs et Frères, je pleure de la souffrance de Gaïa, des animaux et des plantes qu’elle porte.
Je pleure de l’injustice de ce monde, tant et si bien que mon cœur saigne.
Nous mourrons à petit feu sans raison, nous souffrons sans raison.
Ou plutôt si, pour une seule cause. L’argent à outrance et son corollaire le pouvoir. L’accumulation d’argent, de pouvoir sont les raisons premières de l’autodestruction en cours.
Qui est derrière tout cela ? L’Ego. Le mien, le vôtre, le leur. Une seule solution, travailler dessus. Non pas l’éradiquer,
c’est un outil performant indispensable à l’action, mais le remettre à sa place, un servant très efficace et non le maître du jeu.

Et nous regardons, overdosons la télévision aux mains des lobbys qui s’en servent pour nous manipuler et nous faire
voter pour ceux qu’ils veulent mettre en place pour asseoir leur total pouvoir sur les populations, nous tous. Et nous
consommons, tête baissée, sans rien dire, de peur d’en être privé.

Ça suffit ! Me suis-je dit, il y a déjà 30 ans, à ma manière.
Pour remédier à cela, commençons par soi-même et donc, entamons le travail sur la connaissance de soi (du Soi) grâce à l’introspection aidé par la métaphysique. Une petite dose de méditation nous y aidera en nous posant dans l’Être, seule Réalité pour les métaphysiciens.
Si nous allions cela au don de soi (service désintéressé), un changement peut advenir, la beauté intrinsèque de la Vie peut se révéler.
Cette possibilité de changement bénéfique pour toutes et tous amène à une évidente conclusion. « Je ne veux plus pleurer, je veux rire, jouir, partager »: Action

À ce point du raisonnement, me voilà de retour à l’écologie de mes études universitaires à travers l’Agriculture Naturelle, la phytothérapie agricole, la théorie du triangle, le partage de la Connaissance.
Le champ des possibles est ouvert.
Pas une lutte contre, mais pour.
Pour l’arrêt de la chimie de synthèse, pour une agriculture autonome, non dépendante des lobbys pompant 40 % du budget de l’Europe . Pour un enseignement des techniques agricoles saines, sans compter son temps mais en le donnant (service désintéressé), pour l’introspection...

Là, l’action porte ses fruits. Un par un, doucement, transformant la vision formatée (enseignements, médias...) de centaines de paysans. Et oui, « on ne peut faire sans la chimie de synthèse », nous assène-t-on.
L’Agriculture Naturelle se propage sans chefs, partis ou associations formelles. Juste des humains, mains dans la main œuvrant ensemble pour un monde meilleur.

Informel nous sommes et donc insaisissable. Comment arrêter une vague de fond où chaque partie est indépendante ?
Peut-être tomberons nous un jour sous le poids de l’iniquité, ce sera alors notre repos du guerrier, mais nous aurons
alors fait notre part et des dizaines se lèverons pour reprendre le flambeau. C’est déjà en cours !
Méfiez-vous, servants de l’iniquité, la loi ne sera pas toujours de votre côté !
Des procès pour "crimes contre l'humanité" sont à prévoir.

Tous ensemble pour que vive la Vie


Patrick Goater

Om

Il y a quelques mois, deux petits textes avaient peut-être interpellé notre conscience.
Ces deux premiers épisodes nous posaient une question :
Qui suis-je ?

Notre sujet est la métaphysique, l’art de faire tomber les concepts.
C’est cool, y’a rien à faire.
Juste laisser entrer les mots, dans notre cerveau,
Et les laisser faire.
Les mots, ces virus transformant notre point de vue.
Sans rien faire, surtout pas.
Laisser les mots changer notre identification, nos concepts.
Rappelons-nous ; qui crois-je être ?
A quoi, qui, suis-je identifié ?
Le suis-je vraiment, ce quoi, ce qui ?
Ultime question pour mourir à soi-même.
Finalement, c’est donc juste une affaire de point de vue.
Suis-je ce fluctuant système de pensées, avec ce nom donné par mes parents ?
Suis-je la conscience individuelle, cette pure sensation d’exister ?
Ou suis-je la conscience universelle, sans forme, sans nom ?
Je deviens ce à quoi je m’identifie,
Alors, faisons le bon choix.

C’est si simple.
Pourrions-nous perdre l’identification à « je », notre identité, notre personne ?
Pour le moment, déplaçons la vers la conscience individuelle.
Cette conscience, c’est la sensation d’exister.
Pas Être, exister, mais ce qui connait cette Êtreté.
Y arriver est possible, si nous oublions que c’est impossible.
Je vous le promets. Simplement par l’entraînement.

Ah, cette conscience, personne n’en connaît le sens,
Ou presque.
Tous nous la cherchons, ou pas, sans savoir où.
Alors, c’est quoi la Conscience individuelle ?
Si nous commencions par là.
La conscience a une définition.
C’est la sensation d’exister, le sentiment d’être,
Elle est donc Ce qui connaît que « je suis ».
Les pensées la recouvrent, la camouflent,
Et nous finissons par l’oublier
« Je pense, donc je ne suis pas »
Simple, non ?
Ben alors, nous n’avons plus qu’à la reconnaître, la sentir.
Il suffit de nous poser dedans, juste un entraînement.
Et cela suffit. La suite adviendra, spontanément.

Se poser dans la Conscience, c’est observer la sensation d’exister.
Pas si simple ?
Pourtant tous nous Sommes.
Même si nous voulions le nier, nous devons Être pour le dire.
Donc nous sommes tous. Nous existons.
Pourrions-nous nous arrêter un instant, une seconde,
pour ressentir cette existence, pour se poser en elle ?
C’est l’ultime méditation.
Et ben ça, c’est encore un truc de fainéant, j’vous l’dit.
Et cela suffit amplement.
Cool, surtout ne pas faire, ce serait le mental.
Juste sentir que j’existe, et les pensées disparaissent.
Rien de plus surtout, ce serait encore le mental.
Cela nous demande un peu de concentration.
Rien d’autre, juste la capacité à se concentrer sur un point.
Juste cette concentration uni-pointée, pour observer cette Conscience,
Que nous sommes.
Et au-delà ?
Au-delà de la Conscience individuelle deviendra la prochaine étape.
Et c’est encore un truc de fainéant car « je » ne peux y aller.
Impossible. Le mental, l’intellect n’y ont pas accès.
Alors, posé dans la Conscience, juste attendre,
Le Rapt. Le rapt de la Conscience individuelle par l’Absolu.
Plus rien à dire...
Ah, si quand même, en attendant ce rapt,
Je peux préparer la Conscience à l’accepter, à l’appréhender.
Les mots des Sages non-duels nous y aiderons.

Exercice :
Pour observer notre conscience individuelle, nous aurons
besoin de concentration afin de s’y poser, de pouvoir y
rester un moment, quotidiennement.
Juste se focaliser sur une image devant soi.
Cette image doit représenter le Divin, pour nous.
Quel que concept nous en ayons.
Cela pourrait être une bougie, la nature, Christ, Bouddha, l’espace…
Qu’importe, nous avons juste besoin d’aimer cette image.
Aimer procure la concentration.
Matin et soir, avec Amour, prenons 10 minutes,
Pour ce simple exercice de regarder fixement cette image.
Puis fermant les yeux, essayons de la reproduire, la voir en nous.
Le plexus solaire sera un beau lieu, pour installer cette image.
Petit à petit, une heure nous semblera 2 minutes.
La concentration uni-pointée est obtenue.
Juste une étape, et surtout pas un but.
La suite ne nous appartient pas, elle advient.
Un jour, cette concentration deviendra Présence…Et cette Présence suffit, juste s’y maintenir par l’exercice.
Se poser dans la Conscience, encore et encore, en fera une mémoire.
Encore une fois un truc de fainéant !
J’vous l’dit, c’est facile, si nous ne compliquons pas.
Amour, Patience, Confiance.

A suivre…

Ram